BIBLIOGRAPHIE

NOUVEAUTÉ 2024 :

 

KIII - 究極の戦い - ULTIMATE FIGHT

c'est - KIII - 討ち取る - + - KIII - PART II / もう一度殺す

Regroupés pour la première fois en un seul et très beau volume

Disponibles en -DELUXE EDITION et CLASSIC EDITION-


Nouveau !  Les Magnifiques "DELUXE ÉDITIONS" Reliées, aux couvertures épaisses, cartonnées, de qualité supérieure. Des livres de collection cousus au fil de lin et au toucher velours sont maintenant disponibles.


INTERVIEWS



Chris Anderson vient trancher une deuxième part de KIII, la suite de Kill Bill

 

KIII part II

Interview téléphonique avec Chris Anderson

 

KIII – PART II -もう一度殺す

 

Le créatif auteur Chris Anderson vient de faire une surprise à ses Serial Lectrices et Hannibal lecteurs ! Nous l’avons donc contacté afin d’en savoir un peu plus.

Bonjour Chris, alors nous étions restés sur une question sans réponses il y a quelques mois, mais nous commençons à bien vous connaître et avions donc raison, vous êtes bien de retour avec la suite de KIII – 討ち取る, c’est bien ça ?

Bonjour, effectivement vous commencez à bien me connaître et oui vous aviez raison ahhahah. Kill Bill est bien un film regroupant deux parties bien distinctes, je me devais de faire la même chose, non ?

 

 

C’est logique effectivement, vous savez toujours trouver ce qui faut pour coller à tous les détails des films de Tarantino, c’est assez fou !

Merci, Merci (rires), mais je n’ai pas ajouté une suite, juste pour ajouter une suite, cette deuxième partie apporte beaucoup de nouvelles informations suite à la première partie. Beaucoup de lecteurs (trices) m’ont posé pas mal de questions via les réseaux sociaux et je me suis dit que le plus simple serait de leurs apporter toutes les réponses et bien plus encore. Retourner sur les lieux du premier volume, mais avec une vision interne. Que se passe t-il derrière ou ailleurs lorsque une action se déroule sur un lieu précis, j’apporte des réponses.

 

Kill Bill suite chris anderson

Dans cette seconde partie, c’est une toute autre ambiance

Vous avez raison, j’avais expliqué dans KIII – 討ち取る qu’il était impossible de démarrer le livre avec de l’action ou de la violence puisqu’à la fin de la deuxième partie du film, tout se calmait, il fallait donc y aller doucement, étudier la psychologie de Black Mamba à ce moment précis, mais avec KIII – PART II / もう一度殺す on découvre toute la violence sous-jacente qui était dans le premier volume.

 

Vous pouvez nous en dire un peu plus pour nos lecteurs et lectrices ?

Tout ce que je peux vous dire c’est que l’on retourne enfin au Japon et d’une façon peu orthodoxe. Tous les morts que la mariée a laissés sur son passage ne font pas plaisir à tout le monde. Pour en savoir plus, il faudra lire le livre. Je vais rester discret sur ce second volume, mais vous allez être choqués (ées) par la violence de cette deuxième partie et je ne vous parle pas de la fin aussi surprenante et barrée que l’incroyable découverte faite dans le premier volume…

Merci pour ces nouvelles infos et pour, une fois encore, cette exclue pour CulturesCo

Merci à vous pour votre fidélité à ma désormais « Tarantino Hexalogie » qui est directement disponible en « CLASSIC EDITION » ou « JAPANESE REVENGE DELUXE EDITION »

 

Hunter C. Thomson

 



Que s’est-il passé après la mort de Bill? Chris Anderson, écrivain auteur des suites des films de Tarantino revient avec KIII

Kill Chris Anderson

 

 

Interview téléphonique avec Chris Anderson

(Décembre 2022)

 

 

MOTHERFUCKER !!! Il est de retour, deux ans après son ouvrage « MAD in HOLLYWOOD » qui prenait la suite du film « Once Upon a Time… in Hollywood » et arrivait le soir de la fameuse rencontre entre Sharon Tate et Rick Dalton que l’on ne voyait pas dans le film, mais également en appuyant sur la réaction de Charles Manson, lorsqu’il apprenait que trois de ses membres avaient été tués.

 

 

Petit résumé de sa précédente Trilogie, puis Quadrilogie, commencée avec « REVENGE » où il redonnait vie à plusieurs personnages des films « Reservoir Dogs et Pulp Fiction » de manière totalement crédible et validée par tous les fans sites Francophones de Tarantino, puis avec « Mike Cascadeur et Serial Killer » c’était au tour de Stuntman Mike de sortir du coma dans lequel est était plongé à la fin du film « Death Proof », pour être poursuivi par le rêve ultime de tous les fans de Tarantino, où il racontait enfin, ce que le réalisateur, lui-même, n’avait jamais réussi à faire, la vie des frères Vega dans « The VEGA Brothers ».

 

 

Le tout lancé dans quatre « Classic Edition » ou dans un gros pavé bien saignant nommé « DOGS – Ma TARANTINO Trilogie » classées depuis plus de quatre ans dans les livres les plus vendus, ou offerts sur Amazon dans la catégorie « Tueurs en série », il nous avait expliqué que c’était terminé, que son putain d’hommage à Tarantino était réalisé et terminé, mais c’était sans compter la sortie, quelques mois plus tard de sa très luxueuse quadrilogie dans une série nommée « DELUXE EDITION » de magnifiques livres cousus au fil de lin avec couvertures épaisses au toucher velours, une quadruple édition de collection pour le plus grand plaisir de ses fans.

 

 

Mais c’était sans compter, une fois de plus, sur son retour !

 

 

chris anderson kill livre
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Bonjour Chris, Alors, vous avez menti il y a deux ans, puisque vous nous aviez annoncé que « Mad in Hollywood » concluait votre Tarantino Quadrilogie ?

 

Bonsoir à tous les fidèles amis (ies) de Culturesco. Pour répondre directement à votre question, non je n’ai pas menti puisque ma quadrilogie comporte bien quatre livres comme son nom l’indique, non ? Ahahahahahaha.

 

Pour être plus sérieux, c’est vrai, c’est vrai, oui, j’avais terminé, mais je vais être honnête avec vous, je pensais vraiment avoir terminé, mais lorsque -de source sûre et directe-, j’ai appris que Kill Bill 3 ne verrait jamais le jour, je me suis dit –pourquoi pas- , mais comme toujours, le but n’est pas d’écrire pour écrire, ça n’a aucun intérêt, il me fallait cette fois encore, des idées et ceux qui me connaissent ou qui connaissent mes livres, savent que je ne fais pas n’importe quoi, écrire une histoire oui, mais pas n’importe laquelle.

 

 

J’ai donc fonctionné comme toujours dans l’attente et lorsque les idées sont arrivées, les images ont suivi dans ma tête, je n’ai eu qu’à retranscrire ce que mon cerveau m’envoyait comme informations, je ne cherche jamais, j’attends et puis voilà, c’est arrivé.

 

 

kill book by chris anderson

 

Dites-nous un peu d’où êtes-vous parti cette fois-ci ?

 

KILL BILL est complexe et les références sont tellement nombreuses. Les deux films sont totalement différents, mais dans une continuité de sentiments et de violences. Pour résumer vraiment au maximum, le volume 1 est plus accès sur les combats dans l’esprit film d’art martiaux et le second est plus dans l’esprit d’un western, je précise pour les puristes « Je résume au Maximum, Maximum, pour ceux qui ne connaissent pas les films » ahahahahha !!!.

 

Ce qui m’a intéressé, c’est surtout le mental et l’aspect psychologique de Beatrix Kiddo aka –La Mariée- ou bien –Black Mama- son pseudo donné par Bill dans les « Deadly Viper Assassination Squad ». La vitesse qui ralentie entre les deux volumes est très importante et l’état d’esprit de Beatrix change également, il fallait donc aller dans cette direction. Impossible de débuter avec un truc super violent pour la suite, c’est le genre d’erreur qui vous fait perdre toute crédibilité dès le départ. Je suis donc parti de la fin du volume deux, à la vitesse où nous avions laissé Beatrix et sa fille.

 

Nous comprenons. En fait, vous avancez en fonction de la vitesse des films, comme l’a fait Tarantino pour ses deux films ?

 

C’est exactement ça

 

Nous avons un peu parlé avec vous avant et sans vouloir spoiler le livre, vous nous avez laissé totalement bouche bée avec cette histoire dès le début, pouvez-vous donner quelques infos à nos lecteurs ?

 

Ahahahahahah, oui je comprends très bien ce que vous voulez dire. C’est vrai que mes Serial Lectrices et Hannibal Lecteurs vont être surpris dès le début du livre. Mais savez-vous que je suis parti d’ une info lancée par Tarantino lui-même pour cette histoire ?

 

C’est-à-dire ?

 

C’est lui qui avait dit ça à propos de Beatrix, mais il l’avait dit une seule fois, avant de revenir en arrière, mais vos lecteurs ne vont pas comprendre ce que nous disons et comme je ne peux pas en dire plus afin de ne pas dévoiler les premières scènes, il faudra lire le livre pour comprendre

 

Vous avez raison, ne dévoilons rien ! Pouvez-vous nous donner quelques scoops pour Culturesco ?

 

Ecoutez, vous êtes certainement les plus fidèles à mes livres, et ce, depuis le premier jour et je ne vous remercierai jamais assez pour votre confiance. Qu’est-ce que je pourrais vous dire ? Ah, oui ! Ce que je peux vous dire, c’est que les lecteurs et lectrices, vont péter les plombs dès les premières pages ahahahhahaha en voyant apparaître certains personnages et plus ils avanceront dans l’histoire plus leurs cerveaux vont vriller, car vous, vous le savez déjà, mais Beatrix a bien changé, mais je le rappelle, ce n’est pas moi qui ai décidé de ce changement, mais bien le créateur des films !

 

Moi je me suis juste infiltré dans la brèche de cette information totalement dingue !

 

Quels sont les aspects de ce livre si vous deviez le résumer ?

 

En fait, cette histoire est un peu différente de la première quadrilogie, car je rentre dans un aspect plus psychologique des personnages, il y a moins de dialogues mais plus de longs monologues car Beatrix et d’autres personnages se retrouvent confrontés à une réalité très violente, mais pas violente physiquement, violente psychologiquement, c’est très étrange, mais totalement compréhensible au fil de l’histoire, mais rassurez-vous, du sang et de la violence physique, il y en a quand même un peu ahahahahahhahaha !!!

 

 

kill tarantino chris anderson

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Comme vous avez l’habitude de le faire, croisons-nous des personnages qui ne devraient pas être systématiquement là ?

 

Évidemment, comme toujours il y a des personnages cachés, comme dans la précédente quadrilogie, un personnage peut-être là, juste par la présence de son prénom dans une phrase, si vous le loupez, vous ne comprendrez pas et d’autres que vous ne penseriez même pas croiser dans chaque histoire, mais ils sont bien là, cachés, mais à la vue de tous ! Plus, bien entendu, des tonnes d’informations qui passent d’un livre à l’autre. Tiens, par exemple, dans « The Vega Brothers » avez-vous vu que le personnage de Stuntman Mike jeune est là à un très court instant ?

 

Et dans « Revenge » qu’un personnage du film « Une nuit en enfer » est là, juste par son prénom, mais à un instant ultra bref, mais précis ? Je suis sûr que non ahahhahahah, mais ils sont nombreux pourtant à passer d’un livre à un autre. Tarantino explique que plusieurs de ses personnages sont ancrés dans la réalité et peuvent passer d’un univers cinématographique à un autre… c’est ce que j’ai fait dans tous mes livres, les trouverez-vous ?

 

Et pour la suite, c’est prévu ?

 

La suite de quoi ?

 

La suite de cette histoire ou d’autres ?

 

Vous êtes trop curieux Culturesco… Ne prenez pas le risque de me demander ça.

 

Bon, nous n’aurons donc pas de réponses, mais vous remercions pour cet entretien exclusif pour Culturesco et n’avons aucun doute sur le succès de votre nouveau livre, comme pour les précédents.

 

 

Hunter C. Thomson

 


Chris Anderson publie MAD in HOLLYWOOD : confessions d’un auteur Tarantophile

Chris Anderson : si vous suivez régulièrement les aventures ARTchemisiennes, ce patronyme doit vous dire quelque chose. Outre Le Garage of rock, ses talents de peintre, photographe et joaillier, Chris est un auteur assidu, qui multiplie les romans atypiques et barrés, avec un goût certain pour la fan fiction, et une attirance toute particulière pour l’univers du réalisateur Quentin Tarantino. Dernier opus en date, MAD in HOLLYWOOD se greffe sur la fin ouverte de Once upon a time in Hollywood pour imaginer la rencontre entre Sharon Tate et Rick Dalton, et surtout s’interroger sur la réaction de Manson, après l’échec de ses tueurs, le tout en explorant un cran plus loin et avec moult détails LA en 1969. Objectifs de la manœuvre : creuser, apporter des réponses. Mais pas seulement. Que se cache-t-il derrière le processus créatif de Chris Anderson ? Nous sommes allés lui demander.

Hello Chris. Entrons dans le vif du sujet. Si je résume, vous aimez inventer la suite des films de Tarantino. Pourquoi ce réalisateur tout particulièrement ? Pourquoi ce besoin de compléter ?

Salut les ARTchemists ! Effectivement, on entre directement dans le sujet, avec toutes ces questions, j’adore !

Lorsque j’ai commencé cette quadrilogie, je ne pensais pas même une seconde que je me retrouverais là un jour. C’est en fait Danny « Machete » Trejo qui m’a donné l’idée. J’ai eu la chance d’avoir une pleine page dans le magazine Girls and corpses cité par MTV comme « le plus barré au monde » qui mélange filles et cadavres. Je précise : c’est un magazine en grande partie basé sur le sexy et l’humour et Danny avait posé avec le magazine chez lui à L.A avec une bague qu’il m’avait commandé et que j’avais créée, bref ! À cet instant précis, ça a fait BANG dans ma tête et cette question est arrivée : mais pourquoi personne n’a jamais envisagé la suite du film Pulp Fiction ? En fait, des centaines de milliers de fans en parlent depuis plus de 25 ans, mais jamais personne n’avait eu « les cojones » (ce n’est pas moi qui l’ai dit) (rire) de le faire…

Alors, je me suis lancé. Ce premier livre REVENGE a été écrit très rapidement et il est 100% dialogué, ce qui est aussi une première. Tous les fans sites francophones de Tarantino ont adoré, c’était déjà un très bon départ, et deux autres livres ont suivis, Mike Cascadeur et Serial Killer qui arrive à la fin du film Death Proof et pour réaliser le rêve ultime des fans de Tarantino, The VEGA Brothers qui réunit enfin les frères, tueurs en série, les plus célèbres du Maître, Vic et Vincent VEGA. Cette trilogie est disponible en 3 volumes séparés ou en un seul pavé saignant de 759 pages, sous le nom de DOGS : Ma Tarantino Trilogie.

Cela vous est venu comment, cette vocation d’auteur de fan fiction ? En quoi est-ce selon vous un genre à part entière ?

Ce n’est pas une vocation, et je ne me suis jamais posé de questions, j’ai simplement utilisé les ondes qui flottent dans l’air et ma connaissance des films de Tarantino, je n’aurai pas pu le faire pour un autre réalisateur. Avec ces livres j’ai voulu lui rendre le meilleur hommage possible et réaliser ce que personne n’avait jamais fait avant, une sorte de lien impossible.

Je n’ai pas voulu « faire comme », mais vraiment « faire du » et c’est la première remarque qui revient sans cesse : « On dirait vraiment du Tarantino ». Vous pouvez croire que pour moi, c’est un super compliment, certaines personnes doutent même du fait que ce serait peut-être lui qui aurait écrit ces suites, et qu’il testerait ça dans les pays francophones, avant de le lancer dans les autres pays … Est-ce vrai ? Faux ? Ce n’est pas moi qui vais vous donner cette réponse …


Vous partez donc d’un scénario et d’un film pour développer un roman ? Comment vous y prenez-vous pour construire vos récits ? Vous vous appuyez sur quels éléments ? Quelles impressions ?

Le principal est de commencer par un commencement « crédible ». Pour REVENGE, j’ai commencé par le seul moment où une petite possibilité s’offrait à moi : lorsque Vincent Vega se prend une rafale de balles dans le bide lorsqu’il est sur les chiottes. Je me suis renseigné auprès de médecins afin de savoir si c’était possible qu’il ne meurt pas. Après plusieurs avis, la réponse fut : « Oui, selon plusieurs critères, oui, il pourrait survivre … » Voilà, j’avais le début du livre, ensuite tout est venu facilement et le « crossover » s’est fait tout naturellement entre Pulp Fiction et Reservoir Dogs, ce qui était logique aussi. Tous les films de Tarantino sont liés par des tonnes de petits détails… j’ai juste déroulé tout ça, mais je n’ai pas voulu utiliser toutes les théories que l’on trouve sur le net ou dans les forums, j’ai voulu apporter ma propre histoire.

Pour MAD in HOLLYWOOD , je me suis posé une seule question : que se passe-t-il lorsqu’à la fin du film Once Upon A Time in Hollywood, Rick Dalton est invité chez Sharon Tate pour raconter sa putain de soirée avec ces putains de hippies ? Comment va réagir Charles Manson, en apprenant que trois de ses disciples ont été tués ? etc…

Vous sortez donc le quatrième volume de cette quadrilogie avec MAD in HOLLYWOOD ?

C’est ça et comme pour la trilogie, il fallait être crédible. Je ne l’ai pas précisé ici, mais dans tous mes livres, la réalité et la crédibilité sont les principales qualités que je souhaite avoir, ne pas faire n’importe quoi. Toutes les distances entre divers points sont réelles, les menus de restaurant des années passées sont vrais, que ce soit dans les années 50,60 ou de nos jours, les tarifs de taxis, les hôtels etc… tout est réel, tout est calculé, comme pour les années où se croisent les personnages, je fais chaque fois beaucoup de recherches, c’est très important. Il est possible avec mes livres de retrouver toutes les routes, les lieux, les bâtiments etc…

Pour en revenir à « MAD » cette fois-ci c’était tout aussi important, et même plus en fait. Le film Once Upon a Time in Hollywood base son récit sur la réalité de l’année 1969, ce qui laisse encore moins de marge. Ce qui a un peu déçu les spectateurs, ce sont deux choses ; la présence de Charles Manson est trop discrète (quelques secondes) ; les personnes n’ayant pas toutes les infos sur cette époque ont été un peu larguées et sont passées entre beaucoup d’infos importantes. C’est ce que j’ai corrigé dans mon livre.

Les infos sur Manson, sur l’affaire, sur le fait de savoir qui était vraiment le couple Tate/Polanski en 1969 ? Que se passait-il vraiment au « Spahn Ranch » ? etc… J’inclus les vraies affaires dans cette histoire et donne beaucoup d’infos. Après avoir lu ce livre, les gens qui n’auront pas bien cerné le film, pourrons tout comprendre et le revoir avec toutes les infos qui auraient pu leur manquer. Bien sûr, j’ai aussi imaginé une toute nouvelle théorie sur cet événement, qui selon les premiers lecteurs, est hallucinante, malsaine mais tout à fait crédible. Pour la connaître, il faudra lire le livre.

Avez-vous des rituels d’écriture ?

Je ne cherche pas, je n’ai pas de rituel, je ne me pose pas devant mon ordi. Je prends ce qui est dans l’air, les ondes, les idées viennent toutes seules, je ne construis rien, tout arrive dans ma tête, comme ça, je ne saurais pas l’expliquer.

Qu’est-ce qui singularise votre écriture ? Quelle est votre griffe, votre signature ?

Ce sont les autres qui peuvent le dire, mais disons que des livres 100% dialogués (ou presque), ce n’est pas commun apparemment (rire). Ce qui revient aussi c’est le fait que rien n’est détaillé, mais que tout est visible. Lorsque je dis que rien n’est détaillé, c’est que je ne décris pas les pièces, les lieux, mais en faisant jouer les dialogues entre les personnages, tout est réellement visible. Mes livres ne sont pas des livres, mais des films écrits…. Ça c’est une signature non ? (rire)

Demain Tarantino vous contacte, vous lui proposez de travailler sur quel sujet ?

(Silence) Je vais rester discret là-dessus, mais qui dit que ce n’est pas… bref !

Est-ce qu’il est possible de comprendre cette quadrilogie si on ne connaît pas les films de Tarantino ?

Justement, je me suis posé plusieurs fois la question et la réponse est venue des lecteurs : oui, c’est possible. J’ai reçu des messages de lecteurs me disant qu’ils n’aimaient pas vraiment Tarantino (ce n’est pas la majoritémais qu’ils avaient aimé mes livres, quelques-uns ont même découvert certains films, comme Death Proof grâce à mes livres, c’est pas mal ça !

Vous n’avez pas toujours écrit des fan fictions. Quid de Fuck you Rhesus et de vos autres livres ?

Pour FYR, c’est autre chose, c’est particulier, le mieux est de lire le résumé du livre :

Mélangeant humour noir et personnages atypiques, se fondant lentement dans un comportement mentalement décalé et à l’évidence déficient. La violence monte crescendo pour ne jamais s’arrêter. Les scènes de tortures de plus en plus décrites dans les moindres détails. La confusion schizophrénique mélangée à la déficience mentale et paranoïaque, donnent souvent l’obligation de poser le livre, pourtant court, pour ne pas avoir des restes de repas sortir inopinément de votre bouche afin de venir s’étaler sur les pages. Assurément ce texte peut-être considéré comme illisible par certains, ne supportant pas ce style désorganisé mais pourtant très jouissif, ou drôle pour d’autres, mais quelque soit l’appréciation, toujours visuellement très poussé. Mais il y a-t-il finalement un style, ou simplement un plongeon au cœur des plus profonds méandres d’un être à part ?

Selon le magazine Rue Morgue, la référence en matière d’horreur c’est « un livre qui vous mettra mal, vous torturera, vous fera vomir peut-être. Abandonnez-vous à l’extrême, au décadent et à l’humour noir avec un livre à part, choquant et violent à ne pas mettre entre toutes les mains »… C’est pas mal comme critique… (rire). Mais je n’ai pas de direction particulière vers laquelle aller. L’exemple de mon livre UTSURO BUNE est juste une amitié Japonaise et une énorme chance. Il y a aussi Mais puisqu’on vous dit que ce livre n’en est pas un, une sorte de retournement de cerveau, à grands coups de psychologie métaphysique, vous transportant dans un délire imaginaire de digression linguistique et d’idées nouvelles jamais lues auparavant. Ou KSMOS, un récit scientifico-futuriste ou TORPES – SAINT TROPEZ, qui est une étrange histoire surnaturelle démarrant en 68 après J.C. pour arriver jusqu’à nous, un récit entre faits historiques et fiction, bref, il y en a pour tous les goûts.

C’est quoi pour vous, le roman parfait ?

Je ne sais pas, je n’ai jamais lu de roman.

Vous auto-éditez : pour quelle raison ? Quels avantages ? Quelles limites ?

Je suis libre, je fais ce que je veux, je change, mets à jour, modifie quand je veux. Si je veux changer la couverture 50 fois, changer le texte, je peux le faire… C’est déjà pas mal comme raisons, non ? (rire)

Si vous deviez bosser avec un éditeur, qui choisiriez-vous ? Pourquoi ?

Est-ce que ma réponse précédente, n’est pas suffisante ? (rire) Le seul avantage d’un éditeur serait une plus grande visibilité pour mes livres, si l’éditeur fait bien son boulot, mais ça, c’est encore un autre sujet. Avoir des menottes, je ne sais pas, si, pour moi, serait la bonne solution.

Vous adorez le rock. En quoi votre écriture relève-t-elle de cet genre musical … et de ce mode de vie / état d’esprit ?

Mes livres sont un parfait mélange de faits divers, fiction et rock. Dans chacun de mes livres il y a des musiques et une discographie en fin de livre, ce qui permet, tout en lisant, d’écouter la bande son… Un livre avec une OST, ce n’est pas commun non plus (RIRE)…

Vos projets ? A quand la réal de films ?

J’ai déjà réalisé un long métrage, il y a bien longtemps, dans une autre vie, mais j’ai plusieurs scénarios sous le coude et rencontre régulièrement de possibles investisseurs, mais pour le moment, je n’ai pas trouvé « LE » ou « LES » bons, ceux qui me permettraient de faire ce que je veux vraiment … c’est donc une affaire à suivre.

Merci à Chris pour son temps et ses réponses.

Et plus si affinités...

 


Chris Anderson : plus Tarantinesque que Tarantino ?

Une luxueuse quadrilogie dans une série nommée «DELUXE EDITION»

 

 

Si vous êtes adepte de notre site, vous devez déjà avoir entendu parler de ce Tarantino numéro 2, car il faut bien l’avouer, Chris Anderson a su se glisser par quatre fois dans les chaussons de Quentin d’une manière si incroyable que tous les fans sites de Tarantino ne se sont pas trompés en validant cette quadrilogie qui donne suite à plusieurs film du maître.

 

Avec « REVENGE » il redonne vie à plusieurs personnages de manière totalement crédible, des films « Reservoir Dogs et Pulp Fiction », avec « Mike Cascadeur et Serial Killer » c’est au tour de Stuntman Mike de sortir du coma dans lequel il sera plongé à la fin du film « Death Proof ». Puis le rêve ultime de tous les fans de Tarantino, il raconte enfin, ce que le réalisateur, lui-même, n’a jamais réussi à faire, la vie des frères Vega dans « The VEGA Brothers ».

 

 

                                    tarantino chris anderson edition deluxe

 

 

Mad In Hollywood

 

 

Le tout est disponible dans trois « Classic Edition » ou dans un gros pavé bien saignant nommé « DOGS – Ma TARANTINO Trilogie ».

 

Après le succès de cette trilogie classée depuis plus de trois ans dans les livres les plus vendus sur Amazon dans la catégorie « Tueurs en série », il nous avait expliqué que c’était terminé, que son hommage à Tarantino était réalisé. Mais ce n’était sans compter la sortie, quelques mois plus tard de son « Ultime ? » ouvrage « MAD in HOLLYWOOD » qui prend la suite du film « Once Upon a Time… in Hollywood » et arrive le soir de la fameuse rencontre entre Sharon Tate et Rick Dalton que l’on ne connait pas dans le film, mais également sur la réaction de Charles Manson, lorsqu’il apprend que trois de ses membres ont été tués.

 

Nous pensions vraiment que tout était bouclé, mais le revoilà avec la sortie de cette très luxueuse quadrilogie dans une série nommée « DELUXE EDITION » de magnifiques livres cousus au fil de lin avec couvertures épaisses au toucher velours, une quadruple édition de collection pour le plus grand plaisir de ses fans. Mais où va-t-il s’arrêter ?

 

 

Discussion en compagnie de Chris Anderson :

 

CC : Alors Chris, vous nous surprenez encore une fois avec la sortie de votre quadrilogie en « DELUXE EDITION »

 

C.Anderson : Oui je suis de retour, ce n’était vraiment pas prévu, mais me voilà… Quoi vous dire, si ce n’est que je ne regrette vraiment pas le jour où, il y a quatre ans, j’ai rencontré Danny « Machete » Trejo chez lui. Il m’a donné cette idée d’écrire la suite de Pulp Fiction, hé bien oui, j’ai eu les « Cojones » et je ne le regrette pas, car depuis ce jour-là j’ai constitué une relation avec des milliers de fans de Tarantino, qui dans la très grande majorité ont adoré ces livres. Vous ne pouvez pas imaginer la fierté que je ressens lorsque je reçois quasi quotidiennement des messages de félicitations pour ce que j’ai fait.

 

C’est un incroyable plaisir et je suis et reste pour chaque message, disponible et réponds personnellement à tout le monde, c’est le minimum que je puisse faire. Certains me demande des autographes ou des dessins, j’ai donc instauré un système via emails afin de satisfaire toutes ces « SERIAL LECTRICES et HANNIBAL LECTEURS » comme je les appelle ahahhaha, j’adore ! C’est grâce à eux que j’ai pu réaliser tout ça, car si je n’avais pas eu de lecteurs en face de moi, je pense que je me serais arrêté dès le premier, mais comme la demande est là, alors je me suis fait un devoir de satisfaire tout le monde… Quel honneur putain !!!!

 

 

CC : Pourquoi avoir sorti cette édition Deluxe ?

 

C.Anderson : En fait, ce sont vraiment de livres de collection, la qualité est magnifique. Mais j’ai voulu apporter encore plus en créant de nouvelles couvertures, de nouveaux visuels afin d’offrir quelque chose de supplémentaire aux « Classic Editions » et je pense que le résultat parle de lui-même.

 

 

CC : Bonne chance à cette superbe Edition Deluxe, Merci Chris

 

C.Anderson :

 

Excusez-moi, mais je voulais juste ajouter quelque chose…

 

Je voulais simplement vous remercier car vous faites partie des premiers à avoir cru en ces livres et je dois avouer que j’ai un lien particulier avec vous depuis ce jour-là, car c’est aussi grâce à des médias comme les vôtres et grâce aux fans que nous pouvons nous faire entendre, donc un Putain de Merci à vous Culturesco et à tous les fans de Quentin Tarantino…. MERCI à VOUS TOUS !!!!

 

Hunter C. Thomson

 

 


MAD in HOLLYWOOD, une suite à « Once Upon A Time in Hollywood »

L’auteur, réalisateur, peintre, scénariste and Co, Chris Anderson, vient de lancer sa nouvelle bombe ! Une fois encore, il tranche dans le vif avec sa lame toujours aussi affûtée. Nous l’avons rencontré en EXCLU pour Culturesco.com

chris andeson mad in hollywood

 

Bonjour Chris, Nous nous retrouvons une nouvelle fois en exclusivité pour CulturesCo, et nous vous en remercions…

Merci à vous de m’accueillir cette fois encore, c’est toujours un plaisir

Vous voilà donc de retour, après l’énorme succès de votre précédente trilogie, donnant suites aux films « Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Death Proof et The Vega Brothers » avec « Revenge, Mike Cascadeur et Serial Killer et The Vega Brothers » à ce jour, toujours en tête des livres les plus offerts sur Amazon, catégorie « Tueurs en série ».

Oui, I’m Back ! Ce n’était pas prévu, enfin, pas vraiment prévu, puisque « Ma Trilogie Tarantino » était logiquement terminée. Mais après avoir pris le temps et visionné un grand nombre de fois «Once Upon A Time in Hollywood», je ne pouvais pas, ne pas y retourner une nouvelle fois (rire). J’ai une très bonne connaissance concernant les tueurs en série, ce qui m’a servi dans ma trilogie. Donc logiquement, un film qui base sa trame sur la plus macabrement célèbre tuerie de 1969, incluant Charles Manson, vous comprenez pourquoi, je ne pouvais pas faire autrement (rire).

Bien entendu, mais dites-nous en un peu plus.

Cette fois-ci les choses sont un peu différentes. La trame du film est réelle, donc pas possible de passer à travers. J’avais d’ailleurs, utilisé dans ma trilogie, énormément de points réels aussi, comme les lieux, les distances, les parcours etc…

Dans ce livre MAD in HOLLYWOOD j’ai utilisé toutes mes connaissances sur l’affaire Manson. De très nombreux livres existent sur cette affaire, mais je voulais faire quelque chose de plus. Donc comme pour mes autres livres, je passe directement à l’intérieur des événements, en faisant parler entre eux tous les personnages.

C’est devenu votre marque de fabrique, le 100% dialogué ?

Oui, c’est vrai. Ce qui plait à mes lecteurs, c’est que mes livres, quelque part, n’en sont pas vraiment, puisqu’ils sont pratiquement dialogué à 100%. Vous le savez, les critiques qui viennent à moi, sont souvent les mêmes, dans le genre «Vos livres sont de vrais films, on voit toutes les images alors que vous ne décrivez rien» et c’est un véritable honneur pour moi, puisque depuis le départ, c’était le but, faire lire ceux qui ne lisent pas forcément.

C’est vrai, c’est une réussite.

Merci beaucoup, j’en suis très fier !

Dans ce livre « MAD in HOLLYWOOD », vous avez plus appuyé la présence de Charles Manson, ce que les fans du film « Once Upon A Time in Hollywood », voulaient.

Oui. La toute petite déception des spectateurs a été, que Manson n’était pas assez présent dans le film. Son apparition se limite à quelques secondes, ce qui est dommage pour un film traitant, au départ, d’un sujet le concernant.

J’ai donc rectifié le tir (rire) sans mauvais jeu de mots. Croiser Manson, avec Rick, Cliff, Sharon et les autres a été un vrai plaisir. Pour la première fois dans un livre consacré à cette affaire, on entre directement dans le cerveau de « Charlie » et, à la différence du film, j’ai donné toutes les explications qui pouvaient manquer aux spectateurs. Qui sont les personnages réels ? Comment se passait la vie au «Spahn Ranch»? Quel était le but de Manson? Qui étaient vraiment Sharon Tate et Roman Polanski en 1969? Beaucoup de questions du film, trouvent ici des réponses.

Mais utiliser la Cool attitude de Cliff, la nervosité dépressive de Rick, l’innocence apparente de Sharon, la sournoiserie de Roman où la Dominance de Manson, plus tous les autres personnages, a été, pour moi, un plaisir immense, comme toujours (rire)

Vous avez finalement, réalisé une enquête ?

C’est exactement ça.

Parlez-nous de l’histoire ?

Comme à mon habitude, je suis arrivé, là où le film s’arrête. A la fin de «Once Upon A Time in Hollywood» nous avons tous envie de rentrer chez Sharon et découvrir Rick Dalton raconter sa soirée. Imaginez un peu ça ! Lui qui vient de cramer une «Putain de Hippie» avec son lance-flammes (rire) quand même! J’ai beaucoup consulté les «théories» sur cette affaire, mais je ne voulais pas les utiliser. J’avais une idée, dans un coin de ma tête, depuis très longtemps. (Dans la réalité) Pourquoi ces meurtres? Plusieurs explications sont données depuis plus de 50 ans, mais ce ne sont que des théories finalement. J’avais la mienne, et d’après les premières lectures, elle surprend par sa crédibilité. Ma version est tout à fait possible. Horriblement malsaine, mais possible. Je ne vais pas en dire plus, il faudra lire le livre…

charles manson

C’est vrai, c’est un bon départ pour l’histoire et nous confirmons, que cette théorie est plutôt incroyable

Merci. Autant vous dire, qu’il se passe beaucoup d’autre chose dans le livre.

Une fois encore, vous rendez un hommage à Quentin Tarantino de la meilleure des façons. On retrouve son style, ses dialogues, son humour et ses scènes de violences mémorables. Comme pour votre trilogie, nous avons vraiment l’impression que lui aurait pu écrire ça.

Merci beaucoup, c’est ce qui revient à chaque fois. Certains ont même des doutes sur ce fait (rire) Mais c’est peut-être Tarantino qui a écrit ces livres ? (RIRE) vous imaginez ma joie dans ces moments-là, c’est une réflexion qui revient souvent (rire) et j’en suis très fier. Mon but et de ne pas dénaturer sa façon de construire ses films, je lui rends un véritable hommage à chaque livre. Ne pas faire n’importe quoi, «dans le genre de», mais de faire vraiment du Tarantino, la différence est énorme, entre « faire comme et faire du »…

 

Le livre MAD in HOLLYWOOD est disponible sur Amazon (Numéro 1 des ventes le jour de sa sortie, dans la catégorie «Tueurs en série») mais vous pouvez aussi le commander chez votre libraire, s’il est sympa, il le fera.

Hunter C. Thomson pour CuturesCo

 


Tout comme pour sa précédente trilogie, l’auteur imagine une suite au dernier film de Tarantino



Si je vous dit : PULP FICTION & RESERVOIR DOGS, vous allez tout de suite me dire, Quentin Tarantino et vous auriez raison, car depuis plus de 25 ans ces films hautement Rock’n’Roll, continuent de passionner des millions de fans de part le monde et la France n’est pas en reste. Seulement voilà, sur les milliers de forums consacrés, soit aux films, soit à Tarantino, de nombreuses, très nombreuses questions demeurent et/ou restent en suspens. Car, oui, qu’a-t-il bien pu se passer ensuite, à la fin de ces deux films, que sont devenus les personnages et leurs histoires, et c’est là, que 25 ans après, un auteur à eu « les couilles », car il n’y a pas d’autre mot, d’apporter, enfin, une réponse à toutes ces questions. Cet auteur nous l’avons rencontré…

Comment vous est venu l’idée de vous attaquer à ces deux monuments ?

Bonjour, je dois dire que j’ai toujours été un grand fan du travail de Tarantino. Ses connaissances en matière cinématographique sont justes incroyables, il connaît sur le bout des doigts, des milliers de films venant du monde entier et se passionne du travail accompli par les autres réalisateurs, scénaristes ou tout autres techniques employées sur tous ces films et arrive en injectant sa « patte » à réinventer tout ça. Longtemps on a pu lui reprocher, et certain le lui reproche encore d’ailleurs, de « pomper » chez tout le monde, plans, images, colorations, montages etc… et ensuite de simplement les reproduire dans ses films, ce n’est pas mon avis bien entendu.

Certes, il se nourrit de beaucoup de choses venant des autres, mais, pour moi, ce n’est que de l’inspiration, des hommages aux travaux accomplis par tous ces autres artistes, il prend, ingurgite, et recrache sa propre version, je dis « recrache » volontairement, car dans ses films on sent un véritable travail de fan passionné par toutes ces images, pour au final en faire et en donner sa propre vision totalement différente de l’original ainsi « pompé », et c’est exactement ce que j’ai voulu faire dans ces deux suites.

Vous dites donc, que votre travail a finalement été fait, dans la même lignée de ce que Tarantino, fait lui-même pour ses films, c’est bien ça ?

C’est totalement ça. S’attaquer à Tarantino et à deux films aussi cultes, ne peut se faire sans un maximum de connaissance des sujets, tout est vraiment complexe, et les fans tellement précis, qu’il ne valait mieux pas pour moi, de faire de l’à-peu-près, c’était hors de question, j’ai voulu m’approcher au plus prêt justement de ses œuvres, de part, l’ambiance, l’histoire, les lieux et bien entendu, les dialogues si forts dans son écriture.

Quels sont justement les points forts de vos livres ?

Je suis littéralement envoûté par ces histoires. Et lorsque je dis « envoûté » c’est bien le mot que je veux employer. J’ai eu une écriture instinctive pour tout le livre, les mots, les dialogues les différentes histoire venant se croiser les unes avec les autres, tout semblait sortir « d’ailleurs », mon écriture venait sans que je n’ai à faire d’effort particulier, un réel envoûtement (rire). Ce qui était important, c’était d’avoir dès le départ, une « Totale » crédibilité sur le commencement, de partir d’un fait, qui permettait d’avoir une reprise des films, un vrai point de départ, la mort de Vincent Vega, tout devait commencer à ce point précis, il n’y avait aucune autre solution possible. Et si Vincent Vega n’était pas mort dans les chiottes ?

Justement, ce point de départ était « médicalement » possible, car lorsque Butch viens de lui trouer le bide à coups de MAC.10, seules 10 balles le touche. Je me suis renseigné auprès de médecins et de personnes compétentes, et effectivement cela pouvait être possible qu’il ne meure à cet instant précis. J’explique la suite dans le livre, mais je ne vais pas vous livrer toutes ces infos ici afin de ne pas vous en gâcher la lecture.

Un sujet qui intéresse les fans depuis plus de 25 ans

Livre Revenge – Chris Anderson à découvrir ici-même
PULP FICTION RESERVOIR DOGS

Il y a beaucoup de questions posées par les fans du monde entier depuis plus de 25 ans. J’ai voulu donc apporter des réponses. Mais je ne voulais pas me contenter juste d’y répondre. Je voulais réellement imaginer la suite et la vie des personnages, à partir de ce point précis.

Dans cette nouvelle réalité, certains passages se voient prendre de nouvelles directions. Et c’est là que tout devient très intéressant. Je ne peux évidemment pas vous en dire beaucoup plus. Imaginez cependant quelques mois plus tard, Vincent sortant de l’hôpital et téléphonant à Jules pour lui annocer qu’il n’est pas mort. Je crois que le premier « Bad Mother Fucker » arrive à cet instant (rire)…

Ensuite, tous les détails laissés en suspens. Les liens qui unissent tous les films de Tarantino, par nombres de petits détails, tout est là. Les personnages qui se croisent. Les doubles personnalités, et cerise sur le gâteau, l’unes des plus grosses attentes des fans, enfin les frères Vega se retrouvent ensemble… A un moment bien précis, un espace temps entre Reservoir Dogs et Pulp Fiction. J’ai trouvé le moment où ils pouvaient enfin se rencontrer, et je dois dire que les lecteurs adorent. Mais je suis aussi allé beaucoup plus loin. Les lieux, les adresses, les miles durant les trajets en voiture, tout est réel.

Un livre à l’esprit Rock

Le livre revient aussi plusieurs fois sur des musiques, des anecdotes sur le Rock qui sont discutées entre différents personnages, les lecteurs apprendront peut-être des choses.

Justement, quels sont les premiers retours que vous avez eus de vos lecteurs ?

Les retours sont vraiment gratifiants. En dehors de quelques-uns qui, bien entendu, sans avoir lu le livre, se permettent de critiquer juste le fait d’avoir voulu se placer à coté du maître. Heureusement pour moi, ils ne sont pas nombreux (rire). En réalité, les avis sont vraiment positifs.Je pense que chacun peut trouver réponses à toutes ses questions.

Lorsque vous recevez des messages disant «On lit du Tarantino, où plutôt, on voit un film de Tarantino, c’est incroyable!», j’avoue que j’en suis vraiment très heureux. C’était le but! Apporter une totale crédibilité et répondre à ces questions laissées en suspens depuis tant d’années. J’espère avoir réussi! Des sites de fans comme la page Facebook Tarantinophile (58 000 fans), parlent régulièrement de mes livres… c’est encourageant.

 

Vous avez aussi renouvelé cet exploit avec un second livre issu lui aussi d’un film de Tarantino parait-il ?

Je vois que vous savez tout. Effectivement, je suis parti du même principe pour la suite du film « Death Proof », « Boulevard de la mort » en Français. Mais pour en savoir plus, il faudra lire le livre (rire). Mais je suis sûr que nous pourrons en parler ensemble prochainement.

Hunter C. Thomson


Le coup de cœur de Fred Haffner dans le Morning Rock sur OUIFM



  

 

                                                                                                                                                                         Deuxième partie de l'Entretien réalisé par Hunter C. Thomson,

pour le site Cultures Co

 

The VEGA BROTHERS, le nouveau roman de Chris Anderson.

Rencontre avec l’auteur à l’occasion la sortie de son nouveau roman.

 

Chris Anderson, bonjour. Nous nous retrouvons donc comme prévu, quelques mois plus tard, suite à notre précédent post qui parlait de votre livre « Revenge » la suite que vous avez écrite, des films « Pulp Fiction et Reservoir Dogs », nous allons pouvoir reprendre cette conversation et nous vous en remercions.

Bonjour à toute l’équipe de CulturesCo et merci à vous

Alors, parlez-nous du second livre de cette trilogie Tarantino que vous avez commencé il y a quelques mois.

Je vais même vous donner un scoop, car en effet, depuis notre dernier échange où le second livre de cette trilogie était déjà publié, j’ai terminé le troisième (rire)

Mais dites moi, vous êtes vraiment très prolifique ?

Effectivement, lorsque le thème et l’histoire sont aussi passionnants, c’est toujours plus simple.

Parlez-nous du second livre, « Mike – Cascadeur et Serial Killer » ensuite nous pourrons parler du troisième.

Très bien. Lorsque j’ai voulu entamer cette seconde histoire, il me fallait un thème et surtout un personnage tout aussi passionnant, « STUNTMAN MIKE » est donc arrivé plein phare dans mon cerveau, mais fallait-il une nouvelle fois trouver un angle de départ, crédible, possible et vengeur… Cette fois-ci je suis donc allé vers l’évidence. A la fin du film « Boulevard de la mort » Mike est littéralement explosé à coups de bottes et laissé comme mort sur la route par trois filles qui avaient été prisent en chasse par lui durant une course poursuite d’anthologie.

Pour ceux qui ne connaissent pas le personnage de Mike, il est une information importante à connaître, c’est que Mike est non seulement cascadeur, mais également tueur en série et d’après l’histoire et le film, nombreuses sont ses anciennes victimes. J’ai donc démarré l’histoire, au moment précis où Mike est laissé comme mort sur la route par ces trois furies.

Durant l’histoire, nous allons pouvoir découvrir sa lente agonie, ses mois d’hospitalisation, ses diverses opérations afin de lui redonner un visage digne de son passé et une fois remis sur pieds, sa nouvelle obsession… la vengeance. Mais ce n’est pas tout, nous allons également découvrir, son passé, son adolescence, ses premiers meurtres, ses techniques d’attaques et bien plus encore. Une histoire violente et passionnante, mais je ne vais pas vous en dire plus afin que vous puissiez découvrir toute cette histoire par vous-même.

Une fois de plus, tout ça a l’air passionnant. Dans le livre « Revenge » que nous avons adoré, nous retrouvons réellement le style de Tarantino, son écriture, ses dialogues, son humour… Vos livres se lisent de façon très fluide, comme si nous étions réellement en train de regarder un film, c’est un style vraiment à part.

Merci beaucoup, c’est le retour que j’ai également de mes nombreux lecteurs et soyez certain que pour moi, c’est le plus beau compliment que je puisse recevoir.

Parlez nous de votre troisième livre concluant cette trilogie

« Concluant » logiquement, mais rien n’est moins sûr, je vais dire « concluant » aujourd’hui (rire). Pour ce troisième livre je voulais, une fois de plus, pousser la chose encore plus loin dans les attentes des fans, alors quoi de mieux que de réunir enfin, 25 ans plus tard, les frères Vega.

Un petit point pour vos lecteurs qui ne connaîtraient pas les « Vega Brothers ». Dans tous les films de Tarantino, de très nombreux personnages sont liés les uns aux autres. Dans le premier long métrage de Tarantino « Reservoir Dogs » un personnage obscur et extrêmement dérangé mentalement se nomme Vic Vega, il est d’ailleurs « LE » personnage que les fans adorent, il est par ailleurs, le frère de Vincent Vega, qui lui est l’un des personnages de son second film « Pulp Fiction », mais à l’écran, les deux frères n’ont jamais été vus ensemble. Tarantino avait le projet de réaliser ce film, mais le temps passé, il n’a jamais pu le faire, ce qui désespère encore les fans aujourd’hui.

J’avais déjà organisé une rencontre entre de ces frères, dans une scène de mon livre « Revenge », scène qui est d’ailleurs reprise à l’ouverture de mon troisième livre « The Vega Brothers », où l’on découvre le caractère, disons, passionné de Vic, mais ce n’est pas tout, j’ai apporté de nombreuses réponses, une fois encore, aux très nombreuses questions qui se posent sur les sites de fans et ce depuis plus de 25 ans.

(ATTENTION SPOILER)

Quelle est la relation intime entre Vic et son rasoir ? Comment Vincent a-t-il reçu son arme fétiche ? Quels sont les liens entre Wallace et Cabot ? Pourquoi Vincent a-t-il plongé dans la drogue ? Où a eu lieu la première rencontre entre Vincent et Jules ? Que s’est-il passé à Amsterdam ? Et bien plus encore…

Autant vous dire que l’action est bien présente une fois encore. Le livre s’est d’ailleurs classé 1er des ventes Amazon le jour de sa sortie, dans la catégorie « Tueurs en série » ce qui monte à 4 mes livres classés actuellement dans le top 25 de cette catégorie, et ce depuis plusieurs mois, c’est bien entendu pour moi, une incroyable fierté.

 

Nous allons nous précipiter sur ce nouveau livre, c’est évident ! Nous vous remercions donc pour cet entretien, et vous souhaitons une très longue route sur les traces de Tarantino en vous souhaitant le même succès.

 

Entretien réalisé par Hunter C. Thomson pour Culturesco 


INTERVIEW pour le site Le Cinéma avec un grand A
 
Ce n’est pas encore Noël, mais c’est tout comme. Chris Anderson a récemment publié les suites des films, Pulp Fiction / Reservoir Dogs sous forme de crossover intitulé « Revenge », celle de « Death Proof » avec Mike Cascadeur et Serial Killer et « The Vega Brothers ». Les trois romans sont disponibles sur Amazon et ont des retours plus que positifs, notamment par les fans francophones de Quentin Tarantino.
 
CHRIS ANDERSON ? C’EST QUI CE MEC ?

En plus d’être un inconditionnel de Quentin Tarantino, Chris Anderson est un designer, réalisateur, scénariste et artiste peintre français. On peut le qualifier avant tout de grand passionné doté de connaissances en béton armé, et ça sur pas mal de plans comme le cinéma, la musique ou encore la peinture. Après pas mal d’années de recherches, d’écriture et de miles parcouru, Chris Anderson a souhaité donner suite aux films cultes de Quentin Tarantino. Un sacré défi que de passer après le maître.

Le Cinéma avec un grand A a eu l’honneur et le plaisir de poser quelques questions à Chris Anderson.

 

Pourquoi une trilogie « spin off » sur l’univers de Tarantino ?

Avant tout Bonjour à « Le Cinéma avec u grand A et à toute son équipe » et merci de me recevoir. Pour répondre à votre question « Pourquoi »… j’aurais envie de vous dire « Pourquoi pas » (rire), non, plus sérieusement, je suis un très grand admirateur de Quentin Tarantino, de son travail et de son univers, et ce, depuis toujours. Je me souviens encore de la première fois où j’ai vu « Reservoir Dogs », je crois que c’est là que tout a commencé et que ma passion a débuté. J’ai depuis, vu ce film, je ne sais pas exactement, peut-être une centaine de fois et j’y trouve toujours le même plaisir, comme pour tous ses films d’ailleurs, mais nous pourrons en reparler plus tard, je reviens donc à votre question de départ.

Je n’ai à aucun moment pensé à écrire une trilogie, ni même un livre prenant la suite de son travail et puis un jour, l’idée est tout simplement venue, c’était vers Mars/Avril 2018, je me suis posé devant mon clavier et j’ai commencé à écrire. Connaissant ses films sur le bout des doigts, il me fallait attaquer par une accroche qui était « réalisable » et surtout un départ se posant sur une réalité « possible », et pour moi, une seule possibilité se présenta, un instant précis, le moment où Vincent Vega, dans « Pulp Fiction » se prenait une courte rafale de MAC10 dans le bide, c’était le seul moment où entrait en jeu, une courte reprise et modification « réalisable » et pas ailleurs, aucune autre possibilité, ce fut comme un flash, c’est à partir de cette idée, que la suite pouvait être écrite et c’est ce que j’ai fait en commençant par « REVENGE » la suite de Pulp Fiction et Reservoir Dogs, sous forme de crossover avec la question « Et si Vincent Vega n’était pas mort ? Qu’est-ce qui aurait pu se passer… »

Je précise que ces livres ne sont pas des « Spin Off » mais bien une « Sequel» pour « REVENGE » et deux « Prequels » pour « MIKE – Cascadeur et Serial Killer » et « The VEGA BROTHERS » et encore pas tout à fait puisque le passé et le présent entre en jeu dans les histoires.

 

Quelles ont été tes principales manœuvres et axes de travail pour la composition de chaque roman ?

Comme expliqué lors de la question précédente, l’axe principal était, « une réalité possible » et pas autre chose. Je ne suis pas allé dans des directions qui pourraient être considérées comme du « n’importe quoi » par les fans, car avant tout ce sont eux les principaux lecteurs de cette trilogie, même si par ces histoires, j’ai pu élargir le lectorat. Ce qui me rend encore plus heureux.

Tarantino a une façon de travailler très intéressante, en tant qu’énorme fan de cinéma et de musique, il a, depuis toujours, su s’approprier le travail des autres et le réinterpréter à sa façon, angle de caméras, plans, images, cadrages, montage des scènes etc… Il puise son travail de base dans celui des autres, pour au final donner sa propre vision et ses propres hommages au cinéma et à la musique, et c’est ce que j’ai voulu faire moi aussi, lui rendre hommage de la meilleure manière, me rapprocher le plus possible de sa façon de travailler en utilisant les mêmes techniques. La trilogie Tarantinienne « Histoire + Dialogues + Violence » donnant à son travail un axe bien précis. J’ai également ajouté quelques parties dites « musicales », il y a d’ailleurs dans chaque livre, une discographie pour ceux qui voudraient écouter les morceaux qui parcourent les différentes histoires ainsi qu’une mise en page attractive, avec quelques images, et des retournement de situations dans les section, mais je ne vais pas spoiler, aux lecteurs de le découvrir (rires).

 

Lequel a été le plus facile à écrire ?

Lorsque je commence à écrire, je ne cherche pas, ça vient tout seul, tout s’enchaîne parfaitement, j’ai une écriture très visuelle d’après les commentaires que je reçois, une des remarques qui vient le plus souvent est « On ne lit pas les livres, on vit et voit les scènes » ce qui est un vrai compliment que je prends de la meilleure façon. L’autre jour je reçois un message d’un lecteur, qui m’explique, qu’une fois « Revenge » lu, il s’était rendu compte uniquement à la fin de sa lecture, qu’il n’y avait aucune description dans le livre et que malgré ça, tout était réellement visible, ça m’a fait plaisir bien évidement. Pour donner un exemple, les livres sont composés uniquement de dialogues à plus de 80%, c’est aussi ce qui leurs donnent ce coté « à part », différent.

Le plus compliqué, c’est une fois encore « la crédibilité », il faut être précis dans les dates, les lieux, les années de naissance etc… Lorsqu’un personnage est dans un restaurant en 1974 et qu’il passe une commande, la carte doit être la bonne, les tarifs des taxis, les distances parcourues entre différents lieux, le timing, les bâtiments, tout doit être crédible, et c’est là le plus long et le plus compliqué, j’ai poussé les recherches dans tous ces détails.

Dans « The Vega Brothers » la mafia de Los Angeles en place en fonction des années est la bonne, les parrains aussi, tout est réel, l’histoire ne peut pas se faire au hasard, ensuite, une fois tous ces paramètres définis, je peux passer à l’histoire en elle-même. L’adolescence de « Mike », où ont débutés ses premiers meurtres ? Comment était l’enfance de « Vic et Vincent » tout doit être crédible, pourquoi en sont-ils arrivés là ? Que s’est-il passé avant de les retrouver adultes. D’où vient l’arme de Vincent ? Que s’est-il passé à Amsterdam ? Pourquoi Vic semble avoir une relation particulière avec son rasoir ? etc … J’ai une assez bonne culture concernant les tueurs en série, et je m’en suis également servi pour écrire ces parties là.

Il y a aussi, les parties dites « Médicales », est-ce que telle ou telle action est bien possible ? Est-ce que quelqu’un peut survivre à une action donnée, je me suis renseigné auprès de médecins ou de chirurgiens pour savoir si certaines choses étaient médicalement possibles. Bref je suis allé très loin, aussi loin que je pouvais aller afin d’assurer toute cette crédibilité.

Il faut également puiser dans les toutes petites infos cachées dans les films, certaines ne sont connues que par les fans et à partir de ces infos dérouler tout le tapis de la réalité. Les trois livres sont reliés, de nombreuses informations lient les livres et certains personnages entre eux, des petits détails qui donnent d’importantes informations, tout est vraiment calculé.

 

Comme j’ai pu le voir, tu touches à plusieurs disciplines liées à l’Art en plus de l’écriture, notamment la peinture, la sculpture ou encore la photographie. Penses-tu pouvoir synthétiser tout ça à travers le Septième Art ? Un film en prévision ?

J’ai réalisé pas mal de chose effectivement, je suis ce qu’on pourrait appeler « un créatif », j’ai toujours besoin de créer dans tous les domaines, c’est vital pour moi, j’ai toujours fonctionné comme ça et il y a quelques années, j’ai réalisé un long métrage, d’une façon tout à fait atypique, afin de voir si j’en avais les capacités, plus d’une centaine de personne avaient travaillés sur ce film et nous étions présents à Cannes, mais c’est une vieille histoire…

Pour revenir à la réalité, j’ai 3 scénarios originaux et suis actuellement à la recherche de producteurs ambitieux afin de pouvoir concrétiser ces projets, donc seul l’avenir pourra nous dire la suite…

 

Et enfin, quels sont tes nouveaux projets ?

J’ai en parallèle, co-créé en tant que bénévole avec Socciable, le premier réseau social consacré à 100% à la Rock Culture, LEGARAGEOFROCK.COMtoutes les infos journalières sur le Rock et dans le monde sont regroupées. Plus la peine de chercher sur des centaines de sites, tout est là sur plus de 26 chaînes où la parole est donnée en grande partie aux membres « Garagistes ».

Que les membres soient journalistes expérimentés, chroniqueurs ou simplement fans de Rock, tout le monde est au même niveau et peut venir parler et partager ses souvenirs. Nous avons également de nombreux jeunes groupes qui viennent se faire connaître chez nous. Un réseau social 100% rock et dans le plus grand respect, pas de « dislike », chez nous tout le monde est dans un bon esprit. Et il y a bien entendu une chaîne consacrée uniquement à Tarantino, avec la plus grande playlist inspirée par son univers… je ne pouvais pas faire autrement (rires).


A ce jour, les trois romans font partie des meilleures ventes dans la catégorie « tueurs en série », et on félicite Chris Anderson.

 

Entretien réalisé par Jérémy Poncelet pour LecinémaavecungrandA Juin 2019

 

 


Entretien réalisé par Patrice de Bruyne pour le magazine Chromes & Flammes 

Yo Chris Anderson… Hunter  C.Thomson m’avait parlé de toi concernant l’interview qu’il a réalisé dans ton web-site, j’attendais donc qu’on se rencontre, ce qui est fait. Christian Audigier m’avait de son coté affirmé qu’il me léguait sa collection de guitares “par Chris Anderson”, y compris la Smet, ce qui m’a été confirmé il y a une dizaine de nuits par Johnny. Je lui ai répondu que dans ma collection de mandolines et Binious ça la ferait Cooltitude…, faut faire gaffe à sa meuf qui est chiasse et rafle tout ce qu’elle peut (encore)…

Chris-Putain j’y crois pas, c’est bien vous le génial éditeur de Chromes&Flammes qui m’apostrophez ?

Yeaaahhh, Chris, ça fait du bien là ou on gratouille. Je suis quasi en érection spirituelle du contenu de ton web-site et surtout de tes bouquins écrits en bafouilles, sincère mon pote, c’est jouissif… et tu es là pour contribuer (gracieusement) au destin quasi mythique de Chromes&Flammes que j’ai ressuscité fin 2018 rien que pour mon bonheur de faire chier tous les affreux connards des mags concurrents !

Chris-Et ça marche ?…

Depuis que C&F est à nouveau publié, une grande part se sont cassés la gueule…, je pense que c’est de ma faute, mais “ils” préfèrent prétendre que c’est à cause du climat économique et de la bassesse intellectuelle des classes non privilégiées…, ce qui m’a rendu suspicieux et contrarié.
J’ai tenté d’en savoir plus via les réseaux “sociables” sans succès, “ils” se cachent, les pleutres.

Chris-Maintenant que tu cherches à participer à ma confrérie de dégénérés, et moi (en personne) à la tienne, ça me rassure qu’il existe un pluche pire dans l’univers connu et au delà que toi, je cause de moi, bien sur, mais c’est pas grave…

 

Sache, mon Pote, que c’est moi qui achète l’entièreté de tes bouquins sur Amazon, je l’avoue, c’est une action transcendantale dictée par des ondes positives d’origine indéterminables aux esprits obtus qui m’a poussé à agir ainsi, caché en pleine lumière de mes nuits noires, je les ai soigneusement empilés façon œuvre d’art et ça fait zoli.

Chris-Pour le reste, quoi dire ?

Je m’interroge sur ce… et simultanément je me gratte les couilles dans une étrange béatitude ahurie qui m’aide à t’écrire tout ceci. Pour faire court, l’idéal serait que tu redemandes à Hunter Thomson de tapoter un texte sur un sujet s’accordant à ton génie (réel), je te laisse le choix du sujet, ce “truc” paraitrait (gratuitement, mais tu peux me faire un don d’organes) sur www.ChromesetFlammes.com pareil que www.GatsbyOnline.com… l’infinité y est réelle, c’est du déroulant, il te suffit de dérouler et m’envoyer le texticule façon nouveau chef-d’œuvre de la littérature Steampunk (ou autre) et HOP je publie…

Chris-C’est simple !

On devrait pouvoir glisser dans sa poche des phrases qu’on sortirait en colt pour abattre ceux et celles qui font rien que nous emmerder grââââve…, n’avez vous pas l’impression que le jour d’aujourd’hui qu’on vit, le vit du courage en berne, est un tonneau de mélasse molle déversant la bêtise sur nos épaules.

Chris-On nous roule, on nous ment…

Yeah mec, on nous prétend que le libéralisation est synonyme de liberté et de bien-être alors qu’elle se nourrit de cadavres marginalisés, on coupe les ailes à ce qui vole, on interdit même de péter plus haut que son cul, ce qui est pourtant un strict droit si on se sent capable de cet exploit…, les faux artistes et les faux intellos trustent les prébendes, se saoulent de mondanités plus que de pédagogie et de sens à communiquer au peuple.

Chris-Le monde du travail exige de la sueur, du sang et des larmes supplémentaires de ses féaux pour pas un balle de plus, mais avec le risque que les victimes dépressives de ce “toujours plus pour les autres” s’en tirent une, de balle, dans la tète.

On accepte ça, bouche ouverte et baveuse, immobiles comme la statue d’un soldat nain, con, nu, râlant, inconnu, de ne pouvoir gueuler que les guerres sont du mouron pour les aigles puissants, mais de la graine de mort pour les p’tits oiseaux…, moitié mollusques, moitié singes au garde-à-vous, on accepte un vécu en état de bêtise par crainte de se faire remarquer.

Chris-Pour aller de l’avant, lorsqu’on nous interdit d’atteindre un horizon, seule la marche à reculons fonctionne…, servons nous donc de la bêtise pour la retourner contre elle-même.

Prenons-la à notre compte, la bêtise est alors “la bêtise” une mise entre guillemets qui change la donne, tout comme les petits points que je laisse souvent en fin de phrases pour faire comprendre que rien ne se termine jamais…

Chris-Croyez-moi, “la bêtise” sera pour vous dès-lors, une enfance de l’art, une mise hors d’atteinte de vous-même des attaques extérieures.

”La bêtise” assumée consiste à ne se laisser poisser par aucun discours, de s’interdire opinion ou rumeur qu’on croit siennes alors qu’elles viennent des vents grégaires qui nous sont entrés dans une oreille et, malheureusement, pas sortis par l’autre… ”La bêtise” quand on la fait fleurir spontanément, et qu’elle choque la respectabilité petite bourgeoise de ceux et celles qui savent, nous rend au “vert paradis des amours enfantines”, alors que l’intelligence, ou plutôt ce “réflexe” d’accumulations de données qu’on nomme ainsi, est laborieuse, fruit de l’effort, de l’étude et de la mise en moule.

Chris-Se mettre volontairement en expérience de “bêtise” fait retrouver l’innocence d’aimer les gens vrais, les bouchers, bergers, paysans, Gaston Lagaffe, vieilles femmes, facteurs, mécanos, fripouillons, québécoises, parisiennes…, et permet de n’avoir pas d’avis à donner mais de n’en penser pas moins et d’agir pour qu’éclate le ballon de vanité des autres, sans méfiance, car ils et elles vous voient “bêtes”….

Faites l’imbécile, jamais le malin, la farce n’est-elle la dernière arme de ceux et celles dont le pouvoir se moque ou veut profiter… Voila mon enseignement, livré bêtement à vos sarcasmes imbéciles… Mes écrits, dans un style inimitable, pétillants, malicieux, qui grattent sans cesse la fine pellicule de faux savoir sur vos cranes d’œufs, sont le fait d’un grand vieux gosse de merde qui pique sa plume là ou ça fera mal…

 

Chris-Ne tranchez pas en fonction d’un avis sur l’autre….

Lorsqu’on pratique “la bêtise”, on ne tranche que le jambon ! La bêtise conduit au racisme, à l’injustice, à la destruction sociétale. ”La bêtise” fait aimer le dénominateur commun propre aux humains, elle est charitable pour les humbles, elle écarte (grâce à un rire bête) les…autres. ”La bêtise” est une force révolutionnaire en forme de tarte à la crème. Point un hasard si, à quelqu’un qui dit le vrai en prenant des risques, on rétorque : “Tu as dit la vérité, mais quelle bêtise…mon vieux…!” Il aurait mieux valu proférer une “bêtise” dérangeante et agissante qui met moins en danger celui qui la pratique.

Chris-Jouer à la “bêtise” réclame, à cause du coté déjanté de votre web-site, un brin d’hypocrisie. Comme se plaquer un faux pseudo au dessus de son pseudo comme un masque de fausse naïveté sur la cervelle, comme pour cacher ses dents sous un brave sourire de dernier de classe.

Etre “bête ” permet de casser les consensus, les discours pathos, c’est oser avouer que la majorité des gens qui viennent “chier” sur mes textes ne se lèchent pas assez le cul… Mes textes qui parlent de choses toutes simples, toutes “bêtes” que sont l’amour, la mort, le plaisir du désir charnel et milles et une autres bêtises comme par exemple les automobiles extraordinaires…

Chris-Je ne vous cacherai pas que pratiquer la “bêtise” est un art très dangereux qui peut coûter statut, réputation et l’intégration dans un groupe de débiles…

 

Ben… tant mieux….! Ceux et celles qui ne pratiquent pas cette “bêtise” mais vivent leur bêtise sans guillemets, ont toutefois de l’avenir, une profession presque oubliée, confortable et d’avenir dans les pays de soleil, celle d’innocent du village, du brave neneu que tout le monde aime- et qui caquète ses bêtises à longueur de nuits et jours… Quelques places sont encore vacantes pour cause de morts de bêtises…

Chris-Tentez votre chance… Les histoires les plus vraies ne sont pas celles qui sont arrivées…, ou est le vrai, ou est le faux ?

Comment s’étaient-ils rencontrés ?

Chris-Par hasard, comme tout le monde…

Comment s’appelaient-ils ?

Chris-Que vous importe !…

D’ou venaient-ils ?

Chris-Du lieu le plus prochain….

Ou allaient-ils ?

Chris-Est-ce que l’on sait ou l’on va ?…

Nous vivons dans un monde ou tout est sans cesse en train de s’écrouler. J’ai noué avec vous un anti-pacte ironique pour vous forcer à vous interroger sans cesse, à ne pas vous laisser prendre à vos propres jeux et à vous décentrer sans arrêt. Le réel, c’est toujours plus que le réel, il n’y a pas de réalité, il n’y a que des interprétations…

Chris-Je suis et reste sans voix, voie, Whooaaa !!! Mais que vous êtes cool, mister “Chromes & Flammes”, master Patrice de Bruyne, je crois et je suis même sûr que c’est la discussion la plus intense que j’ai vécu, c’est pour dire ce qui fait de toi un être unique.  J’ai une question, et si on publiait cet interview unique, juste pour ton magazine, ça pourrait-être incroyable non ?… Si cela te convient, je pourrais parler des guitares, du chrome, de la rouille, et de mes bouquins tendance sex blood & rock’n roll…

Jeune, je “faisais” le conservatoire de musique et j’ai donc appris le solfège, pouvant lire et jouer des partitions même complexes et jouer du piano… Cela m’a donné la possibilité de juger les gratteurs de guitare comme étant assez souvent des gratouilleurs de bruit voire de vacarme… De là, j’en ai eu ras les oreilles des formations débilitantes style Beatles avec des formations toutes identiques et des crétins passant des jours et nuits totalement pétés aux drogues à chercher un accord finalement trouvé par hasard et ensuite répété, tout cela avec des textes d’arriérés mentaux…

Chris-Pour le Rock, il n’y a aucune comparaison possible avec le classique, ce sont deux choses totalement différentes, un peu comme les peintres du 17ème siècle et l’art contemporain, ce sont des choses qu’on ne peut comparer tellement les techniques sont différentes. Est-ce que quelqu’un pourrait mettre sur la même échelle Le Caravage et Soulage, où dans la sculpture un Rodin et un Koons, non ! Pour la musique c’est pareil, mais ce n’est que mon avis

En voilà une nouvelle plume à la Baudelaire, Edgard Alan Poe ou même Arthur Rimbaud… Non ! Je déconne, toi, c’est plutôt Sex, Blood et Rock’ n Roll, façon gros pavé saignant, dégoulinant dans une sauce de sang frais. Qu’est-ce qui a pu te pousser en tant que créatifo-peintro-auteur and Co, toi, Chris Anderson, à dégorger sur plus de 750 pages et balancer le tout, en dialogues interminables, ciselés au couteau, dans tes bouquins et ainsi prendre la suite de celui que l’on appelle plus depuis longtemps, l’enfant terrible du cinéma, à plus de 55 balais, faudrait pas déconner, j’ai nommé : “Quentin Tarantino” et puis finalement pourquoi aller se faire chier à donner suite à plusieurs de ses films ?…

Chris-Pourquoi j’ai fait ça ? C’est ta question Patrice ?

Ouaihhhhhh Mec !

Chris-Mais parce que, en plus de 25 putains d’années, personne n’a jamais eu l’idée de le faire, voilà pourquoi !!!

Ok, mais alors pourquoi Tarantino ?

Chris-Je suis un fan de Tarantino depuis que j’ai vu la première fois, il y a de nombreuses années, Reservoir Dogs, ce film m’a tout simplement fasciné. La façon dont tout a été fait, monté, et surtout dialogué, dès la première scène, s’engage un dialogue sur le pourquoi (encore) du comment de la chanson de Madonna “Like a Virgin” où chacun a sa propre interprétation des paroles. Est-ce qu’elle raconte, que cette première fois, a été pour elle un souvenir inoubliable, est-ce qu’elle raconte que la fois où elle est passée par les mains expertes de son amant, elle s’était sentie comme une vierge déflorée pour la première fois, bref ! Un dialogue totalement inattendu pour une scène d’intro, de plus, dans un film de mafieux… C’était vraiment quelque chose de nouveau dans le cinéma, une sorte d’Audiard poussé au maximum et 2.0… et pour les films suivants, c’était la même chose

Je comprends, mais comment t’es venue cette idée, 25 ans plus tard, d’écrire la suite ?

Chris-J’en sais rien, c’est juste venu comme ça. Une nuit je me pose devant mon ordi et j’y suis allé, une sorte de transe, une écriture automatique, les dialogues et l’histoire sont justes apparus devant moi, je n’ai fait que suivre mes mains. Il faut dire que je connais vraiment par cœur tous les films de Tarantino, et là, prendre la suite de Pulp Fiction et Reservoir Dogs était pour moi une évidence, mais il fallait commencer par le commencement et surtout ne pas partir dans des directions totalement connes, les fans sont nombreux et la moindre fausseté m’aurait été fatale, et comme je n’avais pas envie de passer pour un con, il fallait trouver un bon début. Je suis donc parti de la scène où Vincent Vega se prend une rafale de Mac10 dans le bide… Est-ce qu’il aurait pu survivre à ça ? Je suis allé voir des médecins, qui m’ont confirmé, après avoir expliqué la scène, que, si toutes les balles n’avaient pas touché des organes vitaux, et avec beaucoup de chance, beaucoup, beaucoup de chance, c’était possible, donc j’avais mon départ, de plus il était bourré de dope, ce qui a donné un coup de boost à son cœur, mais bon, je ne vais pas raconter tout le livre. Mais dans l’histoire que j’ai raconté tout est vraiment super crédible, les lieux, les miles, les tarifs des taxis, les menus des restaurants de l’époque, j’ai poussé les détails jusqu’au bout du bout dans « REVENGE » ! (Disponible ICI : https://amzn.to/2Yw5yFB )

Ok, c’est dingue cette histoire !

Chris-Ouaihhhhh, c’est exactement ça, ahahhaha ! Ensuite tout s’est enchaîné à la perfection et j’ai pu apporter les réponses à toutes les questions restées en suspens depuis 25 ans.

Mais tu ne t’es pas arrêté là ?

Chris-Non, et ça, ça n’était pas prévu non plus. Mais lorsque j’ai reçu les premiers commentaires et les soutiens des lecteurs et des Fans-sites Francophones de Tarantino qui avaient adorés le livre, la suite est, elle aussi, venue toute seule… Mais il me fallait un personnage fort, “Stuntman Mike” est alors arrivé plein phare dans ma tronche au volant de sa “Chevy Nova SS Flat Back de 71” et je peux te dire qu’il avait bien les boules, parce que je ne sais pas si tu te souviens, à la fin du film “Death Proof” (Boulevard de la mort en Français), il en prend plein la gueule par trois furies, façon “Faster PussyCat Kill Kill” qui lui explosent la tronche à coups de santiags et le laissent crever sur la route ; mais je me suis posé la question “Est-ce qu’il est bien mort” et ma réponse fut “Non”… Je me parle aussi à moi-même, un peu comme toi. Donc un super départ pour la suite du film, urgence, coma, hospitalisation durant plusieurs mois, chirurgie faciale etc… et il était de nouveau debout, prêt à retrouver ces trois salopes et surtout prêt à se venger, car il ne faut pas oublier que ce type est non seulement cascadeur mais aussi tueur en série et nombreuses sont les filles a être passées sous ses pneus… la suite, c’est dans le bouquin, “Mike Cascadeur et Serial Killer”
(Disponible ICI : https://amzn.to/2xtLMyz )

Et donc logiquement (je suis d’une perspicacité incroyable) tu as enchaîné sur un troisième ?

Chris-C’est ça, et quoi de mieux que de partir sur LE sujet qui préoccupe depuis plus de 25 ans les fans… “Les frères Véga”. Ce qu’il faut savoir c’est que tous les films de Tarantino sont liés les uns aux autres, par des lieux, des histoires et des personnages, et les deux personnages les plus emblématiques sont Vincent Vega dans Pulp Fiction et Vic Vega dans Reservoir Dogs, les 2 sont frères, mais on ne les as jamais vu ensemble, on le sait, c’est tout, et tout le monde rêvait de voir un film racontant leurs histoires, communes ou pas, c’est ce que j’ai fait aussi… Tarantino rêvait de le faire, mais les années passants, les acteurs vieillissants, le projet ne s’est jamais fait et ne se fera jamais, alors moi, je l’ai fait avec “The Vega Brothers”… c’est simple non ? ( Disponible ICI : https://amzn.to/2LCD9tF )

Comment considères-tu tes livres ?

Chris-C’est-à-dire ?

Par rapport à Tarantino…

Chris-C’est un immense hommage que j’ai voulu lui rendre avec ces livres, j’ai travaillé dur pour faire en sorte que rien ne puisse laisser penser, que lui, aurait écrit ça différemment, et je pense, en toute modestie y être arrivé lorsque je lis les commentaires et les messages que je reçois depuis. Et les livres sont depuis leurs sorties, classés dans les toutes meilleures ventes sur Amazon dans la catégorie “tueurs en série”. Actuellement j’ai les trois livres, plus le pavé regroupant les trois histoires dans un seul volume, ( Disponible ICI : https://urlz.fr/bjb4 ) dans le haut du classement, des meilleures ventes, des plus demandés et des plus offerts, c’est une putain de fierté tu ne peux pas imaginer le truc !!!! J’ai réussi à construire un lien unique.

Nous pourrons en reparler ensemble, il y a pas mal de véhicules dans tes histoires, je pense qu’il serait bien de se pencher là-dessus. J’ai vu que tu as de nombreuses autres occupations, comme la création et la customisation de guitares, de bijoux, de tableaux et de tout un autre tas de machins et de trucs et même un livre sur une aventure se déroulant à Saint-Tropez, comme quoi le monde est plus petit qu’on l’imagine ! ( Disponible ICI : https://urlz.fr/aPeW )

Chris-Sans problème, je reste à ta disposition et merci pour cet échange, je suis certain qu’il y en aura d’autres prochainement

 

C’est ça ! Bon je vais bien entendu conseiller à mes visiteurs, visiteuses et lecteurs, lectrices internautes de lire tes bouquins, sinon je ne me serai pas fait chier à faire cet échange, parce que c’est quand même pas commun tout ça, et puis, t’es sympa, oui je sais ça n’a aucun rapport avec les livres, mais bon, c’est quand même mieux de lire des livres d’un type sympa plutôt que ceux d’un gros con qui se prend pour le nouveau génie de la littérature, non ?

 


BIBLIOGRAPHIE



MAD in HOLLYWOOD


Mais que s'est-il passé les jours suivant le 9 août 1969 au 10050 Cielo Drive à Los Angeles, après "Once Upon a Time in Hollywood" ? Après le succès de sa trilogie, l'auteur nous entraîne, une fois encore, au cœur de l'action et nous fait vivre des moments, entre fiction et réalité... Vous vous posiez des questions ? Les personnages vous donnent les réponses...



DOGS - Ma TARANTINO TRILOGIE


Réunies dans un putain de pavé bien saignant sorti tout droit du Grill, les trois histoires donnant suites aux films de Tarantino "Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Death Proof et The Vega brothers" et qui constituent cette trilogie, sont enfin disponibles en un seul volume, avec en bonus, interviews et explications de textes. Mais si vous voulez en savoir plus, là... Démerdez-vous Mother Fucker !



THE VEGA BROTHERS


Toute histoire a… une histoire ! 1957, une naissance ou plutôt deux, arrivent dans cette famille déchirée, où la violence déjà présente, ne fera que grandir au cours des années suivantes. Vols, délinquance, meurtres… et la suite ? La suite Putain ! À vous de la découvrir ici et maintenant ! Et vous savez pourquoi ? Parce que c’est moi, personnellement, qui ai recueilli les propos de toute cette putain d’histoire… J

 

[Attention, spoiler !] Quelle est la relation intime entre Vic et son rasoir ? Comment Vincent a-t-il reçu son arme fétiche ? Qu’elles sont les liens entre Wallace et Cabot ? Pourquoi Vincent a-t-il plongé dans la drogue ? Où a eu lieu la première rencontre entre Vincent et Jules ? Et bien plus encore... Ce livre complète la trilogie entamée avec les deux premiers livres. Les trois livres sont imbriqués les uns avec les autres, les uns dans les autres, de très nombreux détails cachés parsèmes ces trois histoires, certaines informations sont données dans chacun des livres et pour les relier ensemble, il vous faudra lire les trois. « The Vega Brothers » un livre indispensable afin de compléter cette trilogie. 

 

 


MIKE - CASCADEUR ET SERIAL KILLER


Ces trois salopes m’avaient explosé la gueule et laissé comme mort sur la route, mais c’était pas le cas! Alors, vous auriez fait quoi à ma place ? Je peux vous dire que j’avais une putain de rage et ma vengeance serait terrible… Sérieux ! Elles s’attendaient à quoi ! ... Vengeance, meurtres, sang, courses poursuites enragées et baston, voilà le cocktail explosif de ce livre, qui vous entraînera du Texas à la Californie... à un train d'Enfer !!!


REVENGE


25 putains d'années plus tard, Vincent VEGA revient et il n'a qu'une seule envie... se venger !

FUCK YOU RHESUS


Ce livre parle de faits réels, de documents retrouvés et de témoignages. Mélangeant humour noir et personnages atypiques, se fondant lentement dans un comportement mentalement décalé et à l’évidence, déficient. La violence monte crescendo pour ne jamais s’arrêter. Les scènes de tortures de plus en plus décrites dans les moindres détails. La confusion schizophrénique mélangée à la déficience mentale et paranoïaque, donnent souvent l’obligation de poser le livre, pourtant court, pour ne pas avoir des restes de repas sortir inopinément de votre bouche afin de venir s’étaler sur les pages. Assurément ce texte peut-être considéré comme illisible par certains, ne supportant pas ce style désorganisé mais pourtant très jouissif, ou drôle pour d’autres, mais quelque soit l’appréciation, toujours visuellement très poussé. Mais il y a-t-il finalement un style, ou simplement un plongeon au cœur des plus profonds méandres d’un être à part ?  


TORPES / SAINT-TROPEZ


Entre courses poursuites et faits Historiques, découvrez, de cette façon et pour la première fois, l’histoire de Saint-Tropez « Le Village le plus connu au monde » et entrez avec nous dans une aventure épique démarrant en l'an 68 (après J.C) pour se poursuivre jusqu'à nos jours. Cette histoire a demandé plusieurs années de recherches et fouilles d'archives, afin de mettre en lumière de nouveaux documents faisant partie de secrets enfouis jusqu'à ce jour… Vous suivrez John De Castellane dans les mystérieuses énigmes qu’il devra résoudre. Croisant personnages hors du temps et poursuivants voulant sa mort afin de l’empêcher d’atteindre son but. Il devra donner sa confiance à une étrange artiste du village, pour découvrir au final, une vérité qui fera entrer Saint-Tropez, dans une toute autre réalité. 


KSMOS - THE UNCONTROLABLE WORMHOLE


Au cours du temps, le monde avait changé, les siècles passants avaient engendré de nombreuses modifications, humaines, géographiques, sociales et religieuses. En 7856, la fonte des pôles était à son apogée. De spectaculaires et très nombreux tsunamis géants firent des apparitions régulières. Au cours des siècles suivants, la majorité des îles et des côtes furent englouties, réduisant la surface terrestre de plus de 48%. Suite à de gigantesques et colossaux tremblements de terre, faisant exploser tous les records jamais établis sur l’échelle de Richter, la plupart des hauts sommets montagneux de la planète s’étaient effondrés. De part le monde, les volcans durant deux siècles, avaient étés en constantes éruptions, et les successives chutes de météorites, par la suite, accentuèrent tout ce chaos planétaire. Les tsunamis, tempêtes, tornades ou nouveaux virus toujours plus forts, plus puissants, disséminèrent la population terrestre de 82%, ce fut une hécatombe.

20 000 ans étaient passés, la Terre ne comptait maintenant plus que trois continents : U.S.A WORLD, BIG RUSSIA et NEW AFRICA, dirigés par : les « MONARQUES » aux pouvoirs suprêmes.

En 22265, de nouveaux humains faisaient maintenant place sur la planète, on les nommaient : les « ORWANS ». Leurs fonctions vitales et sens originaux avaient mutés. Leurs Visages avaient disparus, leurs yeux avaient pénétrés profondément dans leurs orbites, disparaissant, un peu plus tard sous les os frontaux. Leurs bouches s’étaient refermées et leurs nez diminuèrent petit à petit, se rabotant d’eux même jusqu’à leurs disparitions totales. Tous les symboles faciaux propres aux visages humains avaient évolués, mutés, changés, puis s’étaient recouverts d’une fine pellicule de peau sur une surface ovoïdale, de différentes tailles en fonction de la classe et catégorie à laquelle ce nouvel hybride terrestre appartenait... Mais il y avait aussi... "Les NDGP" et eux seuls, peuple enfoui, seraient capables, peut-être, de contrer cette domination.

Domination et Manipulation, Meurtres, Mensonges d’état, Tortures, Crimes, Combats, Dictatures, Drogues, Violences mais également, Hybridations, Clonages et Mutations génétiques, sont quelques éléments auxquels vous serez confrontés dans ce récit Scientifico-Futuriste, se déroulant en partie sur Terre, dans plus de 20 000 ans.


UTSURO BUNE


Tout commence en ce début d’année 1803. Selon la légende, «Un étrange vaisseau» accosta sur la côte Nord du Japon, et plus précisément sur une plage se situant prêt du village côtier de Harasha-ka-Hama. On raconte que la mystérieuse embarcation, gardait précieusement, en son cœur, une très belle jeune femme. Cette histoire, née d’une légende Japonaise, se raconte depuis plus de deux siècles. En parcourant des archives et tous les documents existants, je découvris que personne n’avait réellement cherché à en savoir plus. Était-ce une légende ? Un conte ? ou alors quelque chose de bien plus important, faisant entrer ce récit dans l’histoire du Japon et de son gouvernement, qui depuis plus de deux siècles, chercherait par tous les moyens à enfouir la vérité. C’est ce que j’ai voulu savoir. Aidé de mes contacts au Japon et surtout par le plus grand des hasards et une chance incroyable, j’ai pu découvrir la partie immergée de cette étrange histoire, du «Vaisseau creux» ou «Vaisseau fantôme» : l’UTSURO-BUNE.


ART BOOKS



PURE


Inspiration contemplative de l’histoire Japonaise. Entremêlant contes horrifiques pour enfants et mystérieuses photographies aussi belles que fantomatiques, ce livre ou plutôt ce cahier d’exploration de la pensée est tout simplement inclassable. Qu’est-ce que l’auteur a bien voulu nous dire par cette offrande ? Que cherche t-il à nous faire comprendre ? Nul ne le sait. Mais à sa lecture, entre Art conceptuel, expérience photographique et métaphores spectrales, il est certain, que la plongée abyssale de votre esprit dans cet ouvrage d'un nouveau genre, ne vous laissera pas de marbre… Voici donc, un livre pour enfants, à ne pas mettre entre leurs mains



FUCK YOU - THE BOOK


Fuck You, Fuck You & Fuck you... Nothing else



THE RED LINE


Attention : Ce livre n'en est pas un, mais un espace d'Art Conceptuel. Si vous cherchez un livre, passez votre chemin... Si vous voulez essayer de comprendre, vous êtes les bienvenus.



Mais puisqu'on vous dit que ce livre n'en est pas un


Ce livre n'en est pas un ! Est-ce qu'il est utile d'en savoir plus ?  Participez à une expérience métaphysique qui va transcender votre réalité...

 

 

Après avoir "dépassé les limites de l'écriture dans un délire schizophrénique pour se diriger vers un processus expérimental et artistique" citation de la maison d'édition Ring qui parlait de son livre "Fuck you Rhesus"....

Cette fois-ci, l’auteur cherche à retourner votre cerveau, une fois encore, mais à grands coups de Psychologie Métaphysique, vous transportant dans un délire imaginaire de digression linguistique, d'idées nouvelles jamais lues auparavant. Comme son titre l'indique "Mais puisqu'on vous dit que ce livre n'en est pas un".

Vous êtes prévenus, vos préjugés vont en prendre un coup !